vendredi 7 janvier 2011

Votre Travail

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Your work".

Alice Miller parle dans sa réponse de l'interdiction de reconnaitre ce que l'on a subis, ce que nos parents nous ont fait, notre vérité. On préfère ne pas le savoir pour ne pas avoir à se confronter à nos parents qui nous ont tellement effrayés quand on était encore que des petits enfants parce qu'on a encore très peur d'eux et de leurs maltraitances qu'ils nous faisaient subir si on osait les remettre en question, remettre en question et reconnaitre ce qu'ils nous faisaient.
"Merci de votre courrier. Je pense que même les nouvelles méthodes qui reconnaissent les nombreux traumatismes endurés dans l'enfance sont incapables d'aider si elles ne peuvent encourager les clients à voir clairement qu'ils n'ont pas seulement été soumis à certains traumatismes mais ont vécus enfants durant des années dans l'impuissance sans "témoins éclairés", dans un climat d'une insupportable terreur. C'est seulement si nous les thérapeutes pouvons supporter cette connaissance que nous pouvons aider les survivants de ces crimes à se rebeller contre eux, à arrêter de protéger leurs parents de la rage et de les libérer des sentiments de culpabilités qu'ils ont portés en eux comme un fardeau, ils ont payés pour cela avec d'innombrables maladies. Si vous lisez mon plus récent article et les autres articles sur ce site vous comprendrez pourquoi mes articles ne sont pas connus en Floride ou ailleurs. Qui veut vraiment savoir ce que Papa ou Maman ont faits ? Les thérapeutes ne veulent pas le savoir non plus. La plupart d'entre eux empêchent leurs clients de reconnaitre la vérité. Ils ne veulent pas etre ennuyés avec mes livres parce que ces livres les confrontent à leur propre histoire. Ils ne sont pas nombreux à rechercher cette confrontation comme vous le faites. La plupart d'entre eux préfèrent rester "les aidants" sans connaitre leur histoire. Mais cela ne fonctionne pas je suppose. Le corps se rebelle à la fin."

"AM: Thank you for your letter. I think that even new methods that already do acknowledge the many traumas endured in childhood are still unable to help if they can't encourage the clients to clearly see that they were not only submitted to some traumas but lived for MANY, MANY YEARS as helpless children without ‘knowing witnesses,’ in a climate of an UNBEARABLE TERROR. Only if we as therapists can bear this knowledge can we help the survivors of these crimes to REBEL against them, to stop to protect their parents from their rage and to liberate themselves from the feelings of guilt they instead burden on themselves; they paid for this with countless illnesses. If you read my most recent article and other articles on this site you will understand why my books are not known in Florida or elsewhere. Who wants to know what Daddy or Mom really have done? The therapists don't want to know it either. So many of them prevent their clients from acknowledging the truth. They don't want to be bothered with my books because these books confront them with their history. There are not many who are seeking this confrontation as you obviously do. Most prefer to stay the "helpers" without knowing their history. But this actually doesn't work, I suppose. The body rebels at the end."

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